sábado, 20 de agosto de 2011

Rouge.

Oui, c'est ça, c'est une membrane rouge. Membrane dont la vibration, frottant entre raison et folie, fait comprendre la douleur de la distance, douleur de peau-solitude.

De l'éparpillement, oui, encore, de l'éparpillement.

Tic tac, pas avant, pas arrière, la douleur on la sens le présent:
tó on tó on:
être là
(entièrement dans la membrane)

Encore tic, encore tac.
Elle n'est pas méchante, cette douleur. Tout objet la connait. Oui, oui, tu sais, un objet qui ne se bouge pas pourrait bien bouger: il suffirait que les millards d'électrons qui le composent soient allés vers la même direction.
Mais non, d'habitude chacun se bouge au hasard; chacun se bouge en annulant du même coup la force des autres.

C'est cela la fantasie, l'utopie, l'improbabilité très très douce: c'est n'attendre qu'un seul mouvement.
C'est cela le sexe.

Oui, encore, c'est cela le rêve.

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